L’écologie est au cœur de tous les enjeux de notre ère et la question de la préservation de l’environnement est un sujet brûlant qui attise tous les débats. Elle est présente dans les Objectifs de Développement Durable et s’inscrit chaque année davantage dans la politique des gouvernements ou, à défaut, dans leurs préoccupations affichées. Il est donc intéressant de savoir quelle est la place des casinos terrestres et virtuels dans le schéma actuel.
Casinos terrestres & consommations énergétiques
Il n’est un secret pour personne que les établissements de divertissement sont gourmands en énergie. Cela s’explique notamment par les installations requises pour faire fonctionner les locaux. Les casinos terrestres, ce sont souvent de nombreuses machines à sous, des salles de jeux très éclairées, des sons, des jeux de lumière pour l’animation et des systèmes électroniques. Au-delà, il faut assurer le chauffage en hiver et la climatisation en été. Au regard de ces paramètres, il est facile de comprendre pourquoi leurs dépenses en électricité sont lourdes. C’est simplement factuel, on ne peut représenter le prestige, le faste et le luxe avec des jeux de hasard en bois et des locaux éclairés à la bougie…
Avec de longues heures d’ouverture par nuit et une nombre de jours ouverts de souvent 7j/7 ou 6j/7 durant la semaine, la consommation devient vite colossale. Cette dépense énergétique multipliée par le nombre de jours de fonctionnement dans l’année fait vite grimper les chiffres. Quand on sait qu’il y a plus de 200 casinos en France, on peut comprendre que quelques écologistes purs et durs s’en émeuvent : pollution atmosphérique, réchauffement climatique et ses effets néfastes, bilan carbone pas top. Du côté des casinos, on pourra être tenté de relativiser tout de même, en montrant du doigt les records de pollution de la Chine ou de l’Inde. A la décharge d’un certain nombre d’établissements de jeux français, on pointera aussi de notables efforts faits par certains d’entre eux pour diminuer le bilan énergétique de leurs opérations et aller vers des jeux plus verts.
Une révolution écologique tardive
Si beaucoup de secteurs d’activités ont déjà enclenché des démarches pour réduire leurs empreintes-carbone et leurs dépenses énergétiques, l’univers des casinos fait un peu l’effet de retardataire. Cependant, certains établissements ont commencé par prendre le pas en essayant des solutions intéressantes. Ainsi, le groupe français JOA avec son casino d’Ax-Les-Thermes a enclenché le processus de rendre plus vert ses établissements. Le lieu de divertissement possède en effet, désormais, un chauffage thermodynamique. Il utilise la chaleur de la source thermale du bassin de Basse. Ainsi, le chauffage et la climatisation sont disponibles suivant les saisons. C’est là un système moins énergivore et plus économique.
Bien que cette option soit intéressante, il reste encore beaucoup à faire dans l’univers du casino, et les énergies renouvelables pourraient peut-être représenter un véritable potentiel à intégrer à leur fonctionnement. Qui sait même s’il ne pourrait pas séduire un nouveau type de joueurs, sensibles à ces problématiques ?
Casinos en ligne et écologie
Du fait de leur technologie, les casinos en ligne ne souffrent pas d’un tel besoin d’espace, ni de la nécessité d’une installation lourde et fastidieuse. N’accueillant pas de façon physique les joueurs, ils n’ont pas à prévoir des locaux avec toute la commodité et le confort nécessaires. Les dépenses énergétiques énormes ne font donc pas partie de leurs préoccupations majeures et la dématérialisation des jeux a ainsi un gros avantage écologique. D’ailleurs, certains casinos virtuels ne se privent pas de communiquer à ce sujet. Si les serveurs qui les hébergent consomment nécessairement de l’énergie, ils ont encore une très très large longueur d’avance en terme de bilan carbone par rapport à leurs homologues terrestres.
Dans les autres avantages « indirects » listés, il ne faut pas oublier que jouer aux jeux de casinos en ligne ne nécessite aucun déplacement. Au vue du faible maillage territorial des casinos terrestres il est bien rare de pouvoir s’y rendre sans prendre son véhicule et même souvent s’en s’éloigner de la périphérie des grandes villes (cf Paris). Bilan carbone alourdi ici aussi en leur défaveur.